ACTUALITÉS : « 100 jeunes, 100 emplois », ce sera bientôt pour elle

Nanterre, Reuil, Suresnes • Actualités
Publié le 7 juillet 2016 Retour aux actualités

« 100 jeunes, 100 emplois », ce sera bientôt pour elle

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La Défense, 30 juin 2016. Mariam, 23 ans, participe au dispositif « 100 chances, 100 emplois » qui fête ces cinq ans aujourd’hui dans l’agglo de Rueil, Suresnes, Nanterre. (LP/A.R.)

 

 

 

 

Mariam Mastour a le sourire. Dans quelques semaines, cette Suresnoise de 23 ans devrait signer son premier CDI. Comme d’autres ont déjà pu le faire parmi les 229 jeunes accompagnés vers l’emploi par le dispositif « 100 jeunes, 100 emplois », implanté depuis tout juste cinq ans dans la communauté d’agglomération du Mont-Valérien (Nanterre, Rueil et Suresnes).

« Il y a trois ans, à la sortie de mon BTS en communication, j’ai envoyé des CV et des lettres de motivation à des dizaines d’entreprises, raconte Mariam. Mais, pendant un an, je n’ai essuyé que des refus. Personne ne me disait ce qui n’allait pas. »

La jeune femme s’oriente finalement vers la mission locale. « On y repère les jeunes qui pourraient être intéressés par le programme, explique Malika Benayad, conseillère à la mission locale de Rueil-Suresnes. Ils doivent être motivés, respecter les codes sociaux (NDLR : ne pas arriver en retard, être présentable, etc) et avoir un projet professionnel. »

Mariam remplit tous les critères. Quelques jours plus tard, elle intègre donc une des sessions de formation de quatre jours, proposée cinq fois par an. « On a notamment passé des simulations d’entretien d’embauche avec des professionnels. C’était la première fois que j’étais confrontée à ça », raconte la jeune fille. « Les professionnels n’ont pas les mêmes contraintes juridiques que les employeurs. Ils peuvent tout dire, même ce qui ne va pas », confie Frédéric Boullenger, pilote de l’action dans la communauté d’agglo. Après cette session de formation, la jeune diplômée présente son projet professionnel devant une trentaine d’acteurs économiques. « Les jeunes peuvent ainsi créer le réseau qu’ils n’avaient pas », analyse Frédéric Boullenger. « Et ça leur redonne confiance », renchérit Malika Benayad.

Depuis sa participation, Mariam a enchaîné un stage dans une entreprise du réseau, deux CDD dans deux autres sociétés. Et a décroché un contrat d’un an dans une agence immobilière à Nanterre, dans laquelle elle pourrait signer un CDI. « Sans le dispositif, je n’aurais jamais eu toutes ces opportunités », se réjouit-elle. En cinq ans, 80 % des participants ont réussi à trouver un contrat.